Alors que les gadgets, les effets spéciaux, les franchises ont envahi le cinéma des années 80, il est rafraichissant et courageux d’avoir fait naître tant de films dans lesquels les émotions sont le moteur, la dynamique, la raison d’être de l’action et qui tentent de préserver les racines, le passé non sans éviter parfois le sentimentalisme quand le réalisateur n’est pas à la hauteur du propos. Après son Oscar pour le scénario de TO KILL A MOCKINBIRD, Foote refusa pratiquement toutes les propositions d’Hollywood, préférant revenir à ses propres œuvres mais afin d’être sûr qu’elles soient respectées, il choisit souvent des réalisateurs de télévision moins inventif que Beresford ou Mulligan. BABY DOLL m’a semblé aussi fort, aussi puissant, sinon plus. Et d’ailleurs, le film tout à coup se resserre autour de la recherche d’une ancienne amoureuse d’un des héros, qui a disparu après un séjour en prison, et devient noir, accusateur, impitoyable. L’humanisme qui s’en dégage, la manière dont il filme les personnages de femmes, les histoires d’amour m’ont encore plus touché et j’ai trouvé par exemple IN THE FRENCH STYLE, dans ses deux derniers tiers, poignant, sensible et si peu moralisateur. En fait, il avait été sauvé par la sortie à New York et à Paris. Remarquable et instructif bonus avec notamment Olivier Barrot. PANIQUE DANS LA RUE est pour moi le meilleur Kazan de la première époque avec LE LYS DE BROOKLYN. Lors d’un voyage homérique, pendant de l’Odyssée, un officier conservateur, culotte de peau, va perdre peu à peu tous ses hommes, traverser des situations absurdes ou pénibles, être témoin d’actes égoïstes mais aussi de gestes de solidarité et d’entraide et va évoluer vers un peu d’humanité. Nulle exaltation dans cette série d’échecs, de faux pas, de revirements, de déception. JOHNNY APPOLLO (zone 1 sous-titres français) est une autre réussite souvent oubliée, occultée, de Hathaway. Se battre contre les préjugés paraît presque plus difficile que de triompher de la maladie comme le prouvent les combats récents contre le Covid aux USA où rien ne semble avoir changé depuis l’époque d’Helen Keller. 7 WOMEN, le chant du cygne si personnel, si loin de toutes les modes, de Ford n’est disponible que dans un DVD espagnol (le mien souffre de défauts de synchronisme dans la VO) de qualité correcte avec un petit bonus où on voir Ford examinant son décor avec son chef opérateur. Asian Cougar Plays With Pussy And Sucks Cock In The Car Masturbate Free Masturbation Porn Video Suck … Mais le personnage de Claire Bloom est mal écrit, ce qui dilue le propos. En attendant ANGELINA et peut-être LA BELLE ROMAINE ? HOWARD HAWKS Potemkine vient de sortir le très méconnu MOSCOU NE CROIT PAS AUX LARMES de Vladimir Menshov, pourtant Oscar du meilleur film étranger en 1979. Groupez vous pour acheter ces revues, les faire acheter par les médiathèques, les bibliothèques et ne pas les laisser dépérir ou disparaître comme LE DÉBAT dont il faut posséder le dernier numéro et rendre hommage à Marcel Gauchet et Pierre Nora. Rien n’a vieilli en dehors des deux dernières phrases trop attendues. Big large huge fat mature older women ladies free porn. Un couple qui s’embrasse dans la rue se fait rappeler à l’ordre par des représentants du pouvoir, la propagande dans les usines cherche à donner une vision idyllique du monde du travail et l’incompréhension règne entre ancienne et nouvelle générations. Isabelle Huppert est géniale dans ce personnage double, sans cesse changeant, qui affirme tout et son contraire et finit par brûler les livres et les cahiers. Je voulais juste signaler que le DVD d’Elephant, on peut voir les deux montages, celui d’Aldrich et celui de Lancaster. On a pu le lire dans un récent numéro de Positif. J’ai émis ici même de très fortes réserves sur l’idéologie de SUR LES QUAIS dont le plaidoyer christique et l’interprétation boursouflée de Brando (surtout face à la si rigoureuse Eva Marie Saint) me paraît plus discutable à chaque nouvelle vision. Free Three anal babes acrobats dildoing ass feature 2 . On l’a accusé de manière ignominieuse de ne parler des femmes qu’en termes de séduction, de beauté, ce qui est totalement faux. Très supérieur à BOOMERANG, terne et conventionnel, à PINKY et au MUR INVISIBLE, mise en cause démodée de l’antisémitisme. Avez vous lu le livre d’entretiens que Steven Soderbergh, grand admirateur de Lester, lui a consacré ? Kazan insuffle un érotisme brûlant, sans rien montrer, dans toutes les scènes entre Wallach et Caroll Baker, en jouant sur les corps, les visages, tout ce que les acteurs parviennent à suggérer sans le dire ou le mettre en avant notamment dans l’inoubliable séquence de la balancelle et aussi du dîner. Dans ses films criminels, même à travers leurs différences, Henry Hathaway impose une vision, une approche personnelles : narration dépouillée, concise, refus du sentimentalisme, quasi absence de musique aussi bien dans THE DARK CORNER que dans 14 HEURES ou dans APPELEZ NORD 777. A lire à la suite du PIÈGE AMÉRICAIN de Frédéric Pierucci avec Matthieu Aron pour voir comment deux grandes puissances peuvent en toute impunité piétiner le droit, les conventions internationales, les règles les plus élémentaires de la justice. Kantoor tiener kantoor tiener tiener boude tiener masseer. On a rarement aussi bien disséqué les derniers moments de Battista, la chute d’une dictature avec ce mélange typique de Lester de flambées de violence, de détails cocasses, incongrus, inhabituels, de notations très fine, très acérées sur les personnages. Les premiers flashbacks devaient survenir au moment ou juste avant que les deux héros se rencontrent. Tous les autres sont à louer notamment Madeleine Robinson et Sinoel, hilarant en vieille femme. Le scénario patine parfois, l’affrontement final paraît trop étiré pour une issue prévisible et certains rebondissements trop fabriqués renvoient à ces films noirs français qui semblent solliciter le Destin. Bref le contraire de la mise en scène d’Hathaway qui s’accroche aux faits, au réel. Contrairement à ce que je vois écrit ici et là, Stewart met beaucoup de temps avant de se convaincre de l’innocence de l’homme qu’il est censé disculper et son incrédulité le pousse à adopter une attitude qui ressemble à celle des producteurs : tablez sur le côté humain, mettez en avant l’émotion quitte à la fabriquer, à la manipuler, pour conquérir les lecteurs. Et Wild Side en sort un autre, splendide, sur VOYAGE À DEUX cette merveille d’intelligence, de sophistication, concoctée dans une harmonie absolue par Stanley Donen et le scénariste Frederic Raphael. Christian Jaque parvient à créer un climat envoûtant, oppressant, et Prévert, très inspiré, signe un dialogue souvent mémorable. Encore Christian Jaque Un appel téléphonique où on apprend que 7 bombes vont exploser sur le Brittanik se déroule dans une pièce où un malheureux père de famille tentait de faire manger ses enfants. Pictures , GIFs & Videos of adorable animals. Le tournage en extérieurs à la Nouvelle Orléans stimule Kazan : la photo de Joe McDonald est aussi impressionnante et audacieuse que chez Hathaway. Il faut dire que Lucien Coeldel, génial, d’une incroyable modernité, lui donne une urgence évoquant Gérard Depardieu. Même le hold up dans l’immeuble Chrysler, filmé avec une concision exemplaire, aurait pu être tourné en studio. Les scènes de déminage, haletantes, comptent parmi les mieux filmées du genre et on pense au sublime THE SMALL BACK ROOM de Michael Powell, film matrice du Lester. Chastity lynn dan james deen mendapatkan keriting betul pada yang sofa. L’ÉVADÉ DU BAGNE de Riccardo, certainement l’un de ses chefs d’œuvres est annoncé également dans la collection Make My day. On a fabriqué un dossier énorme et seule la taille compte car, il n’y a aucune preuve, aucun témoin. Il faut dire qu’il a deux alliés de taille en Peter Lorre et Sidney Greenstreet, tous deux remarquables. Il faut aussi signaler le remake de KISS OF DEATH, assez brillamment réalisé par Barbet Schroeder. Rachmaninov et Lean, même combat. En partant du Blu-ray, j’ai pu, sinon reconstituer la construction, du moins identifier le vrai début du film, exercice très marrant. Elle s’empare de la pellicule et impose sans effort un tragique quotidien. Ses séquences avec Ledoux sont admirables. Battista, lui, visionne LE CAUCHEMAR DE DRACULA. Elle est forte et pudique. On a beaucoup dit que cette menace de transmission du virus de la peste que faisaient peser ces étrangers symbolisaient le communisme mais je pense qu’il faut relativiser et se dire d’abord que ces constatations renvoient à des faits authentiques. De manière détournée, il finit par donner quelques aperçus précis mais toujours modestes sur les quelques films qu’il considère comme réussis et personnels, CRIMES ET DÉLITS, LA ROSE POURPRE DU CAIRE, HANNAH ET SES SŒURS et deux ou trois autres mais rejette MANHATTAN. Tout le reste est parfait. Durant l‘échange le plus important, le dialogue est filmé de loin et ni Mature ni le spectateur ne l’entendent. Hot naked teen - 811. Margaret Leighton, personnage maléfique (qu’Anne Bancroft traite de dictateur), s’apparente au Colonel raciste de FORT APACHE (et à la mère impitoyable de PILGRIMAGE) mais sans son courage puisqu’au premier choc, elle perd pied. » du colonel Nicholson dans la dernière séquence. La manière dont Huston orchestre tous ces destins qui s’entrecroisent durant une fête rituelle vous prend à la gorge par son intelligence, son acuité, son attention ironique et empreinte de compassion pour tous les personnages, notamment cet ivrogne terrorisé par sa mère. Dès le début on est conquis par la modestie et la justesse du propos, à l’écart de tout formatage narratif. Puis le ton bifurque et Lester signe une œuvre éperdument romantique. Son admiration ne le rend jamais aveugle, par exemple sur Bresson. Nik porno arab hijab. Je reviendrai sur ce film indispensable. Les pouvoirs extraordinaires du corps humain, Femmes du Nord : quand la vie est un combat, Pékin Express : sur les pistes de la terre rouge, Alvin et les Chipmunks : à fond la caisse, un accès à la grille du programme tv du jour, «Les Marseillais»: la téléréalité de W9 implose pour une délirante histoire de sorcellerie, «Et si on se rencontrait?»: M6 s’intéresse aux relations virtuelles dans une nouvelle émission de dating, «Je n’ai pas pris de drogues»: Loana sort de son silence et annonce porter plainte contre Sylvie Ortega Munos, Olivier Delacroix, homme engagé aux côtés des femmes en danger, C8: Benjamin Castaldi aux commandes du «6 à 7 avec Casta» en remplacement d’«À prendre ou à laisser». En fait, le journaliste exploite le fait divers, la famille pour faire du pognon et le film regarde d’un œil critique cette approche hollywoodienne. Antonina sera la première à faire un mariage lui apportant une certaine stabilité. On l’a surnommé le Tchekhov américain tant les conflits sont souvent traités en filigrane, comme murmurés. Mature tube give these two sluts the big one video, View all videos tagged wep sex, Arwen Belle finally together getting 2 cocks in the ass Elegant Girl Be Required Of Hardcore Casting La scène finale, avec une fastueuse dernière réplique, bat tous les records de concision elliptique. Cela dit, le livre dans sa version originale est mal édité (on a droit deux fois au même récit d’un tournage) et surtout traduit de manière approximative. Le scénario de Richard Price introduit plusieurs sous-intrigues, une masse de coups tordus, de trahisons, notamment entre les différentes polices, fédérales, d’état, élimine la veille dame qu’on projette dans l’escalier pour mettre l’accent sur la manière dont la justice manipule, exploite les indics. Ve 20131101 091450 sex video download. Reste ce décor très bien exploité, filmé de cette chambre en sous-sol qui donne sous la rue et communique avec une petite ruelle. Un livre qui témoigne de la passion d’un cinéaste pour un de ses collègues. Mais cela n’efface pas tout ce qui précède. Ne le manquez pas. MADELEINE, malgré des vertus évidentes (le choix de Glasgow et plusieurs séquences très fortes, dont le début), reste moins satisfaisant. J’ai dit maintes et maintes fois mon admiration éperdue pour FUREUR APACHE, l’un des plus grands westerns des années 70. En revanche, on remarque quelques idées surprenantes notamment cette voix off mystérieuse dite par une femme (fait assez rare dans un genre où ce sont des protagonistes masculins qui parlent, protagonistes ou narrateur) qu’on mettra du temps à identifier et cela donne une couleur insolite au récit. Doriane a eu la bonne idée de sortir un film qui avait disparu de la circulation depuis des années, LA VOLEUSE de Jean Chapot, restauré en 4K, récit austère, douloureux du combat que mène une femme pour récupérer l’enfant qu’elle avait abandonné quelques semaines après sa naissance. A deux trois reprises, le film frôle la mièvrerie (lors de la belle chanson, Aux marches du Palais, filmée de manière trop apprêtée avec un raccord de mouvement totalement raté), mais la contourne. Le film fut accueilli avec une condescendance stupéfiante en France, comme beaucoup d’œuvres progressistes. On écrivait dans 50 Ans que c’était sans doute le meilleur film catastrophe jamais tourné, le plus original, le plus intelligent. Là encore très bons bonus. Après ce coup d’essai qui sera un échec commercial, le malheureux Chapot sera littéralement exécuté par Alain Delon dans LES GRANGES BRÛLÉES. Début elliptique, brillant, énigmatique, très supérieur à l’introduction actuelle. de Nikita Khroutchev, on fait la connaissance de trois amies qui vivent dans un foyer de travailleuses. Auteur de nombreuses pièces pour le théâtre et la télévision qui se passent toutes dans le sud ou sud ouest du Texas, autour de la ville de Wharton, l’équivalent du comté de Yoknapatawpha pour Faulkner. THE DESTRUCTORS soutenu par une belle photo de Douglas Slocombe, est visuellement beaucoup plus brillant notamment durant une longue poursuite dans la gare d’Orsay, décor spectaculaire. Ni le couple de parents, sobrement joués par Arthur Kennedy et Barbara Hale, ni les deux criminels, l’excellent Paul Stewart, tueur sadique impressionnant et Ruth Roman dans un personnage noir. Dans ce quasi chef d’œuvre, si bien éclairé et décoré, on ne peut que regretter un décor de montagne en studio. On a doit à une galerie de truands dont certains paraissent semi-débiles et donc d’autant plus dangereux. Et enfin un policier qui devient culte, PAYROLL de Sidney Hayers avec Françoise Prévost que je vais revoir le plus vite possible et surtout ICE COLD IN ALEX (LE DESERT DE LA PEUR), un excellent film de guerre de Jack Lee Thompson. Bref Lester filme tout ce qu’on évacue d’ordinaire et nous surprend à chaque second. L’adaptation de Mickey Spillane par John Dalh m’a semblé fabriquée comme ses précédents opus et d’un nihilisme éprouvant. Je l’avais revu il y a quelques années et n’avais pas été convaincu, le scénario de Harry Kurnitz me paraissant nettement moins original et incisif que celui de Graham Greene pour LE TROISIÈME HOMME. Si Katia qui est ajusteuse monteuse s’implique beaucoup dans son travail, Lioudmila, elle, se montre plus arriviste et ne craint pas de mentir sur sa condition pour essayer de séduire un homme riche qui la sortira de sa vie terne et pauvre en promesses. Même arrogance de caste, même jalousie morbide, même perversité qui fait froid dans le dos à quoi on peut ajouter une haine des femmes. Je viens d’acheter les derniers numéros. J’ai acheté le DVD qui vient de sortir et l’ai encore plus apprécié. Il opte pour une dramaturgie sèche, claire, retenue que soulignait James Agee. Nous étions un peu trop condescendants dans 50 ANS, ce qui a été corrigé. LES GENS DE DUBLIN me bouleverse chaque fois davantage quand je le revois. LA ROSE ET LA FLÈCHE reste l’un des films les plus célébrés de Lester qui débute comme souvent par des séquences décapantes, remettant en cause les codes et les mythes. Achilles the harlequin merle great dane puppy at 9 months old. A cette trilogie essentielle, on peut ajouter LA FILLE SUR LA BALANÇOIRE (Rimini) qui se situe pratiquement au même niveau et Farley Granger dont c’est un des meilleurs rôles après LES AMANTS DE LA NUIT, est le cousin des deux jeunes criminels de COMPULSION. Steven Soderbergh signe deux épisodes glaçants et contrôlés de main de maître, tandis qu’Alphonso Cuaron, déniché par Pollack, fait des débuts fracassants en dirigeant de main de maître une Laura Dern bouleversante. Et quel couple d’acteurs. C’est une des rares œuvres du cinéaste où il semble prendre parti contre l’injustice, la peine de mort, et la corruption politique. Pendant au moins 20 minutes, on ne voyait que Lemmon, et Mitchum n’apparaissait que quand on lui fait quitter le combat de coqs et qu’il lance à Rita Hayworth, « je pars en ballade », ce qui lui faisait une très bonne introduction, très Mitchum. J’ai découvert grâce à mon ami Bill Ferris que l’on peut voir dialoguer avec moi et avec Parrish dans MISSISSIPPI BLUES, un beau documentaire sur le scénariste et dramaturge Horton Foote (HORTON FOOTE : THE ROAD TO HOME). Comme l’écrit le Bleu du Miroir : « Tourné en 1979 et produit par la prestigieuse société cinématographique Mosfilm, MOSCOU NE CROIT PAS AUX LARMES est un superbe mélodrame qui se constitue de deux parties. Cette rencontre est déchirante et donne la vraie morale de ce film passionnant et unique dans l’œuvre de Damiani. Propulsé par, Société des Auteurs et Compositeurs Dramatiques (SACD), Robert Parrish, John Huston, Elia Kazan… visages du cinéma américain, Des lectures, l’Italie de Comencini et le cinéma de Basil Dearden, Des films à redécouvrir avec Romy Schneider et Isabelle Huppert, Lectures : stars de la folk, mythe western et mémoires de cinéaste et de cinéphile, Des lectures, l'Italie de Comencini et le cinéma de Basil Dearden, En Italie avec Zampa, aux Etats-Unis avec Redford et en Russie avec Klimov, Cinéma américain, britannique et québecois. De multiples personnages secondaires très savoureux comme cette tenancière de saloon borgne qui n’arrête pas de trahir tout le monde en éclatant de rire ou ce sénateur carpette constamment ridiculisé par Sidney Blackmer (« On avait besoin d’une non entité et vous étiez de loin le meilleur ») rattrapent quelques uns de ces manques. Je ne conteste que ses propos infiniment superficiels non sur la musique (il fallait rester loin du XIXème) mais sur le baroque qu’elle rejette d’un bloc, demandant en fait à John Cale de le recréer, ce que j’avais fait dans DES ENFANTS GÂTÉS. Interprétation remarquable de Flora Robson, Mildred Dunnock, Eddie Albert. Tout cela restera comme un témoignage accablant sur la lâcheté d’une partie de la presse et d’une opinion qui se complaît dans les rumeurs plutôt que dans les faits. Le romantisme est là, sous-jacent, servi par une interprétation d’une rare profondeur. De plus Tolstoï se convertit, rejette l’église orthodoxe et veut embrasser la même vie que les paysans. People of all genders can be perpetrators of sexual abuse. Au contraire, l’auteur relate avec un détachement empreint de compassion, toutes ces nationalités qui se croisent et sont impitoyablement exploitées (les Africaines dans l’enfer des lingeries et des machines à laver, les Serbes à la sécurité, les Philippines autour de la princesse, les Indiens dans les cuisines, les Soudanais à l’intendance), les libertés prises avec le droit du travail (et les droits de l’homme ! On peut le comparer avec SPÉCIALE PREMIÈRE, un des nombreux remakes, celui-là signé Billy Wilder dont je n’avais pas gardé un immense souvenir. Et j’ai été ébloui par BRÈVE RENCONTRE (CARLOTTA), premier film vraiment personnel de David Lean qui témoigne tout au long d’une maîtrise qui n’a pas pris une ride. Ironique avec ces attaques que des villageois obtus dont Marcel Peres, lancent contre les étrangers (« D’accord t’es né à 20 kilomètres, d’accord, t’habites ici depuis trente ans, mais t’es un étranger »), allusion précise à la xénophobie de Vichy. Bonne occasion de comparer les deux. Katia et Lioudmila vont elles aussi faire une rencontre importante pour leur avenir. Cette autopsie d’un mariage qui mêle ironie, tendresse et amertume gagne à chaque vision. STRANGER ON THE PROWL (Olive, zone 1 sans sous-titres) était sorti en France sous le titre UN HOMME À DETRUIRE et signé Andrea Forzano. Jean-Pierre Kalfon est impeccable en Louis XIV vieillissant et Jean-François Balmer fignole un portrait de Racine qui me semble profondément juste. Les dernière réplique est inoubliable : « il nous reste plus, dit Baby Doll à sa tante, les deux femmes malmenées par des prédateurs, qu’à attendre jusqu’à demain pour voir si l’on se souvient de nous ou si l’on nous a complètement oubliées. Childlike juvenile Mizutama Remon sucks a wang then rides.. Il avait été tourné en Italie par Joseph Losey pendant qu’il était sur la liste noire, produit par une petite société créée par diverses personnalités progressistes, Ben et Norma Barzman, Bernard Vorhaus et le scénario était écrit par Ben Barzman (TEMPS SANS PITIÉ, LE CID) d’après une histoire de Noël Calef. LE MÉDECIN DE LA MUTUELLE de Luigi Zampa sorti dans l’excellente collection Make my day de Jean-Baptiste Thoret est une comédie décapante, ironique et sceptique. » Ce moteur est consacré à la recherche de mots spécifiquement pour les mots croisés et mots fléchés. Lui reprocher de mêler de vraies archives au début et à la fin à des personnages de fiction (ce qui a été refait 150 fois par la suite) relève de la bêtise la plus myope. L’animation et le graphisme ont parfois un peu vieilli mais l’essentiel du message de l’écrivain, son autopsie des errances du régime communiste sont préservés. Françoise Navailh analyse très finement ce personnage d’ajusteur, réfutant les accusations de machisme et le replaçant dans les contexte des rapports hommes-femmes de l’époque. Sexy lesbian babes throw a party that spirals out of control Twink fucking his associate spraying cum on his chest HDVC401-sextermedia-full Brunette milf blows and gets fucked each which way on a beach . Le vendredi 12 mars – Communication de M me Catherine Grandjean : « Le Koinon achaïen d’époque hellénistique, entre autorité fédérale et autonomie civique ». Il répète cent fois que ce sont les femmes, ses épouses, ses amies qui l’ont éduqué, lui ont tout appris, l’ont ouvert à la littérature, à la politique. Tetzlaff obtient une photo nocturne, magnifique, joue très habilement avec les extérieurs, tournés dans l’East Side. LES LUMIÈRES DE LHOMME est une nouvelle réussite de Luc Beraud. Le film souffre d’un manque de moyens évidents – les décors pauvres, étriqués – même si Parrish camoufle ces manques avec une quasi absence de lumière dans les rues et de grandes nappes de brouillard. Il se situe dans l’avant-avant-dernier chapitre et démarrait avec cette énigmatique collision entre deux bateaux dans le brouillard, mieux montée. Chaque chapitre amène une nouvelle strate et on a l’impression de participer à la réflexion de l’auteur, à ses découvertes. Ce qui déstabilise encore plus sa malheureuse épouse. Et dans la galerie de ces personnages noirs, hantés, maléfiques, Jean-Baptiste, dit le Campagnier, est une des figures les plus puissantes, les plus complexes, les plus réussies (infiniment plus que le Diable des VISITEURS ou que Brasseur dans LES AMANTS DE VÉRONE). Les épisodes de 25 minutes étaient tournés comme des films, avec des recherches esthétiques sophistiquées parfois un peu voyantes : travail très poussé sur les couleurs, chefs opérateurs prestigieux, décors stylisés, thème musical d’Elmer et Peter Bernstein Beaucoup de scénarios adaptent des auteurs prestigieux : ainsi Tom Hanks filme plutôt bien une nouvelle typique de l’humanité de Raymond Chandler et Tom Cruise, eh oui, affronte très honorablement un court récit fulgurant qui reprend les thématiques chères à Jim Thompson. Encore un personnage idéal pour Sordi. TERREUR SUR LE BRITANNIC compte parmi les chefs d’œuvre de Lester. A une interprétation sensationnelle (premier film de Wallach et Carroll Baker) jusque dans les petits rôles, le shérif, le marshall, le second de Vaccaro, tous sidérants de présence et de force dramatique. Il ne tarit pas d’éloges sur elles, question culture et intellect, décrit admirablement Diane Keaton, Scarlett Johansson, rend un hommage appuyé à Dianne Wiest. Avec une folle audace, Patricia Mazuy fait parler ses enfants en dialecte de la Basse Normandie à qui le français paraît une langue étrangère.