Par Pellisson peut-être, ou par un oncle de sa femme, Jannart, substitut de Fouquet, La Fontaine est mis en rapport avec le nouveau mécène, qui le prend sous sa protection et lui fait une pension. Ce mot insiste sur la gravité…. II. La Fontaine construit des narrations souples, animées par des dialogues au style direct, des notations précises de mouvements ou de détails du décor, si bien qu’ils offrent les éléments d’une mise en scène. Un genre renouvelé par un style éblouissant. Il donne la…. Marguerite Hessein, Mme de La Sablière. Il rédige un livret d'opéra pour Lully (Daphné), fait paraître de nouveaux Contes puis, en 1678, une nouvelle édition des Fables largement augmentée. Mais il est certain aussi qu’il a éprouvé des sympathies pour les jansénistes (→ jansénisme). Il devra vivre de sa plume ; revenus bien irréguliers qui l’obligent, comme tout homme de lettres sans fortune personnelle, à entrer dans l’entourage d’un grand : ce sera d'abord le surintendant général des Finances Nicolas Fouquet ; puis la vieille duchesse d’Orléans, dont La Fontaine est « gentilhomme » (la position rapporte peu, ne confère pas la noblesse, mais permet des séjours à Paris) ; puis Mme de La Sablière ; la jeune et turbulente duchesse de Bouillon ; les Vendôme et les Conti ; le financier d’Hervart enfin, chez qui il mourra. Pouvoir Ses apologues, ces courts récits dont on tire une instruction morale, servaient de thème aux écoliers, de support à leur imagination ; ils avaient à les enrichir et à les développer. □ Par manque d'intelligence Si l’on connaît assez peu de détails sur la biographie du personnage, on peut cependant discerner les principales étapes de son parcours et considérer La Fontaine comme un homme mal intégré aux milieux qui font les modes et tiennent les pouvoirs. Mais le sens des Fables, loin de se réduire à une leçon, est inépuisable. □ Savoir affronter la mort Conclusion En 1658, le surintendant des Finances Nicolas Fouquet, alors au faîte de sa puissance, se sent en passe d’atteindre à la succession de Mazarin et à la fonction de Premier ministre. Il vivra encore deux ans, portant cilice. La démarche de La Fontaine est conforme, pour les principes fondamentaux, aux préceptes de l’esthétique classique. Après la mort de celle-ci, il devient en 1673 l’hôte, à la fois secrétaire et ami personnel, de Mme de La Sablière. Il accepte de renier ses contes et décide de faire pénitence. Dans l’histoire de la littérature, la période classique débute en 1661 avec le règne personnel de Louis XIV. Celle-ci tient un salon que fréquentent des médecins, des hommes de science et aussi un philosophe voyageur, François Bernier, qui a été secrétaire de Gassendi, traducteur de son monumental Syntagma, et qui a fait un très long séjour en Inde comme médecin du Grand Moghol. Si ses Contes (1664-1665) l’ont rendu célèbre – il en publiera plusieurs suites (1666, 1671, 1674, 1685) –, la gloire vient véritablement avec le premier recueil de ses Fables (1668). Comment La Fontaine dénonce-t-il le pouvoir absolu dans le texte ? S’il témoigne de l’intérêt et de la pitié à l’égard du peuple, il le perçoit aussi comme un « enfant », incapable de se conduire seul, et qui a donc besoin d’être dirigé et protégé, par un pouvoir donc nécessairement fort (et si possible juste). Replacées dans l’ensemble de l’œuvre, elles révèlent les contradictions de toute une époque : comme beaucoup de ses contemporains, La Fontaine, grand lecteur de l’Astrée (1607-1628) d’Honoré d’Urfé, rêve d’un paradis pastoral mais, comme les plus lucides, il constate, en même temps que le déclin des rêves nobiliaires d’héroïsme et de générosité, la montée irrésistible des pouvoirs de l’État et de l’argent. Son œuvre fut alors très appréciée de la Cour de Louis XIV. Le classicisme se définit comme un mouvement culturel et artistique, dont les œuvres ont atteint le statut de modèle. Les Fables de La Fontaine constituent la principale œuvre poétique du classicisme. Ils sont gaillards ; ils prennent à l’occasion pour cible les gens d’Église et vaudront à l’auteur des lecteurs fidèles, des ennemis actifs aussi, dans l’hostilité de qui l'hypocrisie autant que le scrupule ont bien quelque part. Dès le premier vers, la situation initiale est présentée : "La femme du Lion mourut". Surtout, il a vu, des coulisses, le théâtre politique ; il a été pris dans une débâcle ; il a constaté les reniements qui accompagnent une soudaine disgrâce. La dénonciation à travers Enfin, l’originalité du ton, de la « manière » fait l’unité profonde de son œuvre. Nous sommes donc sous le règne de Louis XIV qui domine sous une monarchie absolue. Il écrira en effet des hymnes, perdues ; une traduction du Dies irae a été conservée. La forme utilisée est celle du vers libre : un vers, de longueur inégale et de rimes variées, dégagé de toute règle de la prosodie. Ces tentatives sont autant d’échecs. Et il ne vise pas seulement l’instruction des enfants. La Fontaine a construit sa fable de 55 vers comme une pièce de théâtre, ce qui lui donne un caractère dynamique. Il semble aussi que, malgré le succès considérable et immédiat des Fables, La Fontaine se détourne assez vite du genre. -->Cette fable a été écrite en 1678. Classicisme et Baroque. SOMMAIRE Enfin, à l’enchaînement mécanique entre un récit exemplaire et un précepte moral, il substitue un jeu varié : ses Fables ont parfois une morale explicite, parfois non ; il leur arrive d’en avoir deux différentes ; d’autres fois encore, à l’inverse, une même réflexion suscite deux récits distincts. Avant lui, la fable, rédigée en prose, est considérée comme une simple ressource de la rhétorique ; c’est à ce titre que l’art de l’apologue figure dans les exercices de collège. D’abord, La Fontaine fait figure d’opposant, modestement, au roi et à son principal ministre Colbert, qui, des années durant, lui garderont rigueur de ce courage, le tenant à l’écart des honneurs et des récompenses. En fait, elle est remarquable par sa variété. Il obtient un emploi de gentilhomme au palais du Luxembourg, au service de la vieille duchesse d’Orléans. Vient le temps de choisir un état, une carrière : quelle que soit sa date, la fable du Meunier, son fils et l’âne garde le souvenir de ses hésitations de jeune homme pour trouver sa voie. Une description de Versailles alors naissant fait penser au Songe de Vaux. D’une autre façon, s’il est vrai que La Fontaine prend certains de ses sujets dans l’actualité (en particulier, la façon dont Colbert a manigancé la chute de Fouquet trouve des échos dans son livre), il ne faut pas faire non plus de la Cigale et la Fourmi une allégorie du conflit entre les deux ministres. □ Par Vanité de La Fontaine sont connus de tous, entre autre du Roi et de sa cour. Dans cette fable, Jean de la Fontaine destine le « vous » aux courtisans ainsi qu’aux lecteurs…. Après des études discrètes (achevées sans doute à Paris, où il est condisciple de Furetière), il fait un début de noviciat à l’Oratoire (1641), abandonné faute de vocation, puis une formation en droit (1645), prélude aussi bien au barreau qu’à l’achat d’un office, avant un mariage (1648), sans amour, avec une toute jeune fille de magistrat, Marie Héricart. Tous les thèmes que lui proposent les livres, l’actualité, sa propre expérience – La Fontaine atteint la soixantaine – sont librement traités. - Le renouveau des Fables par la Fontaine Les apologues fournissaient aussi aux orateurs des exempla, des illustrations. Il a surtout pratiqué la poésie, tant dans le registre héroïque (Adonis) qu’élégiaque ou galant, tant dans les petits poèmes mondains de circonstance que dans les Contes gais et licencieux, ou encore dans le discours en vers (Discours à Mme de La Sablière). Dénonciation de la bêtise humaine 2.La fable Célèbres recueils publiés par Jean de La Fontaine en trois séries (1668, 1678-1679, 1693-1694)... Nicolas Fouquet, vicomte de Vaux et marquis de Belle-Isle. De la jeunesse du futur poète, on sait peu de chose : des études secondaires certainement, et déjà un appétit de lectures qui durera toute sa vie. En 1652, il achète une charge de maître des Eaux et Forêts. La fable…. Si les Fables peuvent être lues comme un commentaire continu de l’affaire Fouquet, elles s’ouvrent, par-delà l’actualité de leur temps, à la vérité éternelle de l’homme et du monde et proposent un art de vivre. En 1654, une première publication, une adaptation de l’Eunuque de Térence, qui n’est pas sans mérite, tombe à plat. Il convient au contraire de saisir cette œuvre comme un regard qui se veut lucide, et constater que la pensée s’y interroge autant ou plus qu’elle ne répond. La Fontaine réussit enfin – malgré l’hostilité du roi (qui suspend d'abord une première élection, en 1683) – à se faire élire définitivement à l’Académie française (1684), à la succession de son ennemi Colbert. Recherche de fable de la fontaine. Pour instruire et plaire, La Fontaine innove beaucoup. Il fait des études de rhétorique latine, puis entame des études de droit, interrompues pour entrer à l'Oratoire, en vue d'une carrière ecclésiastique. Dans la querelle des Anciens et des Modernes, polémique sur les mérites comparés des écrivains et artistes de l'Antiquité et de ceux de l'époque de Louis XIV, il prend parti pour les Anciens. Il publie un nouveau recueil de Contes, puis fait paraître, en 1668, les six premiers livres des Fables, ainsi qu'un roman en prose et en vers, les Amours de Psyché et de Cupidon. Les Fables, enfin, représentent un alliage original de la narration, du discours et de l’écriture poétique. Ésope, dont La Fontaine place une biographie en tête du recueil de 1668, était alors connu de tous. La particularité de La Fontaine fut d’octroyer une dignité à un genre qui n’était jusqu’à son époque que très peu reconnu. Ils sont de tons variés, avec de l’esprit toujours (qui s’applique à dissimuler – mais point trop – des scènes considérées alors comme très osées), et avec de l'émotion parfois. □ Par manque d'expérience En 1674, les Nouveaux Contes sont interdits par la censure, mais le succès revient avec le deuxième recueil des Fables (1678-1679). En reprenant les contes et les fables, formes traditionnelles, il les rénove en apportant à ces modèles narratifs, d’ordinaire traités en prose, le rythme poétique. I – Biographie de La Fontaine 1) Jeunesse et débuts littéraires. Jean de La Fontaine est né (baptême le 8 juillet 1621) dans une famille de cette bonne bourgeoisie provinciale d’« officiers » – c'est-à-dire, à l'époque, de fonctionnaires – qui a fourni au xviie s. nombre de ses écrivains. 1.La France du XVIIe siècle Les Fables de La Fontaine sont un moyen de critiquer ou dénoncer. En 1817, son corps sera transporté au cimetière du Père-Lachaise. Existence qui vaut ce que vaut le protecteur et qui peut amener à d’assez humiliantes compromissions : La Fontaine aura ainsi une vieillesse quémandeuse et sans beaucoup de dignité. Le résultat le plus clair en est une brouille retentissante avec Lully. Ils représentent au moins une étape dans l’histoire de la sensualité et de la sensibilité ; ils acheminent la gauloiserie, héritée du Moyen Âge et du xvie s., vers le libertinage élégant du xviiie s. Les Fables, sous les apparences d’un genre mineur, composent une véritable somme poétique. Dans la querelle des Anciens et des Modernes, il prend parti pour les Anciens par l’Épître à Huet (1687). La fable était également héritière de l’art de l’emblème, où un précepte moral était illustré à la fois par une gravure et par quelques vers. L’écriture dramatique était la source des plus vifs succès et des meilleures recettes : si La Fontaine ne trouva pas le succès avec elle, du moins en expérimenta-t-il, de façon approfondie, les ressources. Il est accueilli par Mme de La Sablière (1672) et renonce à sa charge de maître des Eaux et Forêts. Il donne libre cours à sa verve libertine dans les Contes, où, de maris cocus en moines paillards et en nonnes dévergondées, il prolonge la lignée de l’Arioste, de Boccace et de Rabelais. Jean de la Fontaine III. 1/ a. Biographie de Jean de la Fontaine Le premier recueil, à côté d’apologues rapides qui se ressentaient encore de la brièveté propre à Ésope, comportait déjà des fables plus amples. Dénonciation de l'ignorance 5 Pages • 5051 Vues. Toutes les fables de Jean de La Fontaine. D’autres paraîtront en 1678 (les livres VII et VIII) et 1679 (les livres IX, X, XI). les fables de Les fables amples deviennent la norme dans le second recueil : l’idée que la brièveté est en soi une vertu ne retient plus le fabuliste. On les a diversement jugés, le plus souvent de façon sévère. L’audace intellectuelle s’affirme ; la peinture de la société, et singulièrement de la vie de cour, devient plus mordante ; une opposition discrète mais ferme à la politique de conquêtes et de gloire militaire s’affirme. « Les Animaux malades de la Peste », Jean de La Fontaine J.-C.). L’auteur signale dans un Avertissement deux de ses nouveautés : le recours à une source nouvelle, les récits du sage indien Bidpai (que le savant Bernier, rencontré chez Mme de La Sablière, lui avait fait apprécier) ; l’appel à une méthode nouvelle d’« enrichissement » par les « circonstances », c’est-à-dire la multiplication des précisions dans le récit et la description. Ainsi, le Songe de Vaux combine les vers et la prose, « l’héroïque et le galant », pour décrire le château de Fouquet (alors en construction) et ses fêtes, à travers la fiction d’un songe. Il est de toute évidence ridicule de voir dans l’œuvre une simple description de la nature (et d’y noter du même coup des erreurs de zoologie : les cigales ne survivent pas en hiver, sauf dans les Fables où l’imagination est reine...). Souvent, d’ailleurs, La Fontaine conçoit des situations redoublées, où un fort s’incline devant un plus faible mais plus adroit, et où ce dernier trouve à son tour son maître : cette structure complexe peut aussi bien montrer les apparences vaines des rapports de pouvoir (le Lion et le Moucheron) que des jeux où un trompeur est pris par un trompeur et demi (le Renard et la Cigogne). Il était banal à l’époque d’être polygraphe, d'écrire ainsi beaucoup et sur des sujets si variés, mais il est rare que l’on ait exploré autant de voies que La Fontaine. Jean de la Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry dans une famille bourgeoise : son père est notamment conseiller du roi et maître des Eaux et Forêts. La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du xviie siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Parfois, le « je » omniprésent se laisse aller à la mélancolie (« Ai-je passé le temps d’aimer ? Son œuvre n’exprime pas une pensée systématique, mais une attitude de pensée, avec ses évolutions, variations, contradictions même. - Les différents recueils de fables de La Fontaine Le théâtre d’abord : à ses débuts, mais aussi une fois la célébrité atteinte. Enfin, la vertu la plus certaine des Fables est un réalisme poétique qui fait voir, toucher, sentir. La Fontaine se livre à une série de variations entre le style « soutenu » et le style « médiocre », dans la lignée de l’écriture galante, telle que l’avaient illustrée Voiture et Sarasin, et dont Pellisson s’était fait le théoricien. Introduction La fable La Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine occupe la première place dans le premier livre des Fables. Pourtant, on n’entend ni cri de révolte, ni plaintes de ressentiment. Mais, en 1661, c’est la disgrâce du tout-puissant ministre, arrêté pour malversations sur ordre de Louis XIV. L'apologue peut être défini comme un «court récit exposé sous une forme allégorique, et qui renferme un enseignement, une leçon de morale pratique» (Grand Robert de la Langue française). Comment, Jean de la Fontaine, utilise-t-il ses fable pour dénoncer l'absolutisme au XVIIe siècle ? La Fontaine est un poète moraliste, et non pas moralisateur. Le vocabulaire lui-même est étendu, volontiers technique, parfois délibérément archaïsant, toujours très précisément étudié pour offrir des jeux multiples de connotations, de nuances, d’insinuations et d’audaces voilées. La Fontaine exerce sa charge pendant vingt ans avant de s’en dessaisir. La cour du lion : Il donne des gages de son orthodoxie en publiant des Poésies chrétiennes (1671) puis un Poème de la captivité de saint Malc (1673). 2018 15,5 … Cela ne l’empêche pas de revendiquer les droits de l’humanité et de la compassion dans une large compréhension pour tout ce qui vit, lutte et souffre. Qui est Jean de La Fontaine ? La fable « Les animaux malades de la Peste » de Jean de La Fontaine, publiée en 1678, tirée de la deuxième série des livres est la toute première fable du livre. Il représente sa société de façon anthropomorphique car sous cette apparence, il ne craint pas la cour (lion=roi) C'est une sorte de "peinture de la société. La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du xvii e siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Le fabuliste…. Inspiré de modèles classiques, d'Esope à Horace, mais aussi de la tradition des contes orientaux, ce volume rassemble les douze livres de fables de La Fontaine (240 textes au total) qui, avec les illustrations magistrales de Gustave … Femme de lettres française... Écrivain qui décrit et critique les mœurs de son époque... La période classique correspond à la recherche de l'équilibre des structures, de la symétrie des... Récit bref qui présente une intrigue simple où n'interviennent que... Art d'évoquer et de suggérer les sensations, les impressions, les émotions les plus vives par l'union intense des sons, des rythmes, des harmonies, en particulier par les vers. Il a pratiqué tous les genres. À défaut, il suggère de s’accommoder de son sort et de son état, en renonçant aux ambitions et aux chimères (le Berger et la Mer, la Laitière et le Pot au lait, le Savetier et le Financier). Il est certain que La Fontaine est nourri de philosophie épicurienne (→ épicurisme), de libertinage, qu’il déteste les superstitions (l’Astrologue, l’Horoscope). Il publie de 1670 à 1693 douze livres de fables dont le premier recueil est dédié au Dauphin de France. Famille française originaire de La Rochefoucauld (Charente). Introduction Première innovation, souvent négligée, mais non la moindre : le choix du genre. Le deuxième recueil – celui qui correspond aux actuels livres VII à XI, qui paraissent en 1678 et 1679 – marque le sommet des Fables. Chef-lieu d'arrondissement de l'Aisne, sur la Marne... De Jean de La Fontaine, divisés en 5 livres (1665-1682). Les Fables semblent être restées longtemps en chantier : La Fontaine en écrit dès avant 1663. Enfin, en entremêlant plusieurs genres, il produit des ouvrages qui peuvent faire figure d’étranges « monstres ». Jean de La Fontaine critique le Roi et sa cour indirectement par l'intermédiaire des animaux qu'il utilise comme personnages. Elle est relativement longue, comme le sont souvent les fables du deuxième recueil. Poète français (Château-Thierry 1621-Paris 1695). Cependant, ce premier vers paraît un peu redondant par rapport au titre qui précise déjà la situation : "Obsèques". Comment Jean de La Fontaine dénonce-t-il…. En 1669 paraissent les Amours de Psyché et de Cupidon, œuvres mêlées de prose et de vers, qui rappellent l’inspiration d’Adonis. Femme de lettres française... famille de La Rochefoucauld. La mise en scène d’un stéréotype sur la femme par La Fontaine : 1) Cliché de la femme bavarde et crédule : a) La femme au cœur de ce texte. Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine, le Corbeau et le Renard. Cette fable est une réadaptation d'une fable d'Esope (fabuliste du VIIème-VIème siècle av. □ Par convoitise Jean de La Fontaine est un célèbre conteur et poète de XVIIIème siècle. La poétique de La Fontaine est riche d’éléments baroques, et on a pu parler à juste titre de son « maniérisme » et de l’influence de la tradition de Marot. La Fontaine a fait longtemps ses gammes, et les Fables bénéficient d’une expérience éprouvée de la prosodie. Le classicisme est un mouvement littéraire qui se développe en France entre le XVIIe siècle et le XVIIIe siècle, de 1660 à 1715. Elle est rapide et précise, on pourrait la qualifier de scène d'exposition. Leurs vies se résume à l'armée et la cour du roi où il y a beaucoup d'artistes qui sont leurs source distraction. Vers la trentaine, rien ne paraissait le disposer aux grandes aventures intellectuelles ou poétiques, pas même sa liaison avec les « chevaliers de la Table ronde », des jeunes gens amateurs de belles-lettres et qui se feront une notoriété d’écrivains : Pellisson, François de Maucroix, François Charpentier, Tallemant des Réaux ; aucun pourtant qui ait doté la littérature d’un frisson nouveau. La rédaction et la publication des Fables s’étendent sur trente années, et la situation du poète a changé, aussi bien que le contexte sociopolitique, au fil des décennies. La Fontaine tente ensuite, sans grande réussite, de revenir au théâtre avec une comédie, le Rendez-vous (perdue), des tragédies et des opéras : Astrée (1691), Achille (inachevée et restée manuscrite), Daphné, Galatée (inachevée). Mais on lui doit aussi d’importants poèmes religieux et un essai de poésie scientifique (Poème du Quinquina, 1682).