La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du xviie siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Nous sommes donc sous le règne de Louis XIV qui domine sous une monarchie absolue. Jean de la Fontaine est né en 1621 à Château-Thierry dans une famille bourgeoise : son père est notamment conseiller du roi et maître des Eaux et Forêts. Enfin, la vertu la plus certaine des Fables est un réalisme poétique qui fait voir, toucher, sentir. Il écrit un nouvel opéra, l'Astrée. Il meurt le 13 avril 1695. Il se marie à vingt-six ans avec Marie Héricart. Comment, Jean de la Fontaine, utilise-t-il ses fable pour dénoncer l'absolutisme au XVIIe siècle ? « Mélancolique et de bon sens », a-t-on dit de La Fontaine au xviie s. L’affaire Fouquet ne pouvait que renforcer ces deux traits.
Vient le temps de choisir un état, une carrière : quelle que soit sa date, la fable du Meunier, son fils et l’âne garde le souvenir de ses hésitations de jeune homme pour trouver sa voie. - Les différents recueils de fables de La Fontaine
Inspiré de modèles classiques, d'Esope à Horace, mais aussi de la tradition des contes orientaux, ce volume rassemble les douze livres de fables de La Fontaine (240 textes au total) qui, avec les illustrations magistrales de Gustave …
La Fontaine a fait longtemps ses gammes, et les Fables bénéficient d’une expérience éprouvée de la prosodie. Famille française originaire de La Rochefoucauld (Charente). I – La Fable à travers La Fontaine : Critique d’une société. □ Par manque d'expérience
Par Pellisson peut-être, ou par un oncle de sa femme, Jannart, substitut de Fouquet, La Fontaine est mis en rapport avec le nouveau mécène, qui le prend sous sa protection et lui fait une pension. L’homme, vu par La Fontaine, quel que soit son déguisement animal, est doté d’une nature contre laquelle il ne peut rien. II. Il rencontre les grands auteurs du moment : Molière, Racine, Boileau. Il est né le 7 ou 8 juillet 1621 dans un milieu bourgeois de province ; son père est conseiller du roi et maître des Eaux et Forêts ; sa mère est veuve d'un premier mari, négociant à Coulommiers. Nous allons vous présenter une critique des comportements humains vus par Jean de La Fontaine à travers ses fables publiées en 1678 au XVII siècle. Présence de la femme dans ce texte :- Champ lexical de la femme : « les femmes, aux Dames, femmes, elle, la … Même dans les Contes, les sujets scabreux sont traités avec humour : La Fontaine y peint moins les troubles du plaisir que l’ingéniosité des amants pour berner la morale confite et ses représentants. Une séparation de biens et de corps intervient entre lui et sa femme. Mais on lui doit aussi d’importants poèmes religieux et un essai de poésie scientifique (Poème du Quinquina, 1682).
Il fait des études de rhétorique latine, puis entame des études de droit, interrompues pour entrer à l'Oratoire, en vue d'une carrière ecclésiastique. Le théâtre d’abord : à ses débuts, mais aussi une fois la célébrité atteinte. Il se lie avec Pellisson, Scudéry, Saint-Évremond, comme lui « clients » de Fouquet. La Fontaine tente ensuite, sans grande réussite, de revenir au théâtre avec une comédie, le Rendez-vous (perdue), des tragédies et des opéras : Astrée (1691), Achille (inachevée et restée manuscrite), Daphné, Galatée (inachevée). Son œuvre n’exprime pas une pensée systématique, mais une attitude de pensée, avec ses évolutions, variations, contradictions même. fable dont le titre est "Les obsèques de la lionne" a été écrite par Jean de La Fontaine, qui est l'un des plus célèbres fabulistes de son époque, au XVII è siècle.
Il s’organise, non sans intention de propagande, une cour d’écrivains. La mise en scène d’un stéréotype sur la femme par La Fontaine : 1) Cliché de la femme bavarde et crédule : a) La femme au cœur de ce texte. L'apologue peut être défini comme un «court récit exposé sous une forme allégorique, et qui renferme un enseignement, une leçon de morale pratique» (Grand Robert de la Langue française). Après des études discrètes (achevées sans doute à Paris, où il est condisciple de Furetière), il fait un début de noviciat à l’Oratoire (1641), abandonné faute de vocation, puis une formation en droit (1645), prélude aussi bien au barreau qu’à l’achat d’un office, avant un mariage (1648), sans amour, avec une toute jeune fille de magistrat, Marie Héricart. Hébergé par le banquier d’Hervart depuis la mort de Mme de La Sablière, malade, sollicité aussi par ses amis, La Fontaine songe à son salut. Jean de La Fontaine critique le Roi et sa cour indirectement par l'intermédiaire des animaux qu'il utilise comme personnages. Il semble aussi que, malgré le succès considérable et immédiat des Fables, La Fontaine se détourne assez vite du genre. La fable est un court récit allégorique, généralement en vers, qui se conclut par une sentence morale, appelée moralité. La fable était également héritière de l’art de l’emblème, où un précepte moral était illustré à la fois par une gravure et par quelques vers. Dans Psyché, qui tient du conte, du roman pastoral et de la rêverie poétique, la légende amoureuse (les amours de Cupidon avec la jeune mortelle Psyché) et le mythe philosophique (Psyché comme symbole de l’âme) forment un alliage sans équivalent. Il publie de 1670 à 1693 douze livres de fables dont le premier recueil est dédié au Dauphin de France. Sa versification est sans cesse modulée, ses vers irréguliers permettent des variations virtuoses de rythme et de ton. Il est de toute évidence ridicule de voir dans l’œuvre une simple description de la nature (et d’y noter du même coup des erreurs de zoologie : les cigales ne survivent pas en hiver, sauf dans les Fables où l’imagination est reine...). Vers la trentaine, rien ne paraissait le disposer aux grandes aventures intellectuelles ou poétiques, pas même sa liaison avec les « chevaliers de la Table ronde », des jeunes gens amateurs de belles-lettres et qui se feront une notoriété d’écrivains : Pellisson, François de Maucroix, François Charpentier, Tallemant des Réaux ; aucun pourtant qui ait doté la littérature d’un frisson nouveau. au XVIIE siècle. Mais elle ne renie pas pour autant les principes clefs du classicisme : admiration des Anciens (il prend position en leur faveur dans la Querelle, mais avec modération), souci de régularité et de bienséance. - Le renouveau des Fables par la Fontaine
Aussi réduire l’explication à une seule rubrique est-il vain. C’est l’art du « naturel » qui s’incarne dans une écriture toute de retenue et de suggestion. S’il témoigne de l’intérêt et de la pitié à l’égard du peuple, il le perçoit aussi comme un « enfant », incapable de se conduire seul, et qui a donc besoin d’être dirigé et protégé, par un pouvoir donc nécessairement fort (et si possible juste). La crise de conscience, ou au moins la prise de conscience qui annonce le siècle des Lumières y est plus sensible qu'ailleurs.
Son œuvre se développe en marge de l’organisation officielle du monde littéraire. La Fontaine exerce sa charge pendant vingt ans avant de s’en dessaisir. S’il était venu au monde plus tard, muni donc d’un langage et d’une typologie autres, La Fontaine aurait dit que la société est une jungle. Poète français (Château-Thierry 1621-Paris 1695). Il lit lors de sa réception un Discours à Mme de La Sablière (à ne pas confondre avec celui des Fables), hommage à l’amie qui vit alors recluse, tentative aussi pour se connaître lui-même et définir cette inquiétude qui est l’élément le plus profond de sa personnalité et sans doute la source même de son génie. Peintre et graveur français... Marie-Madeleine Pioche de La Vergne, comtesse de La Fayette. Ses apologues, ces courts récits dont on tire une instruction morale, servaient de thème aux écoliers, de support à leur imagination ; ils avaient à les enrichir et à les développer. En reprenant les contes et les fables, formes traditionnelles, il les rénove en apportant à ces modèles narratifs, d’ordinaire traités en prose, le rythme poétique. Jeunesse et premières publications (1621-1658), 2.4.2. Jean de La Fontaine est un célèbre conteur et poète de XVIIIème siècle. J.-C.). Il se présente sous une forme allégorique, imagée, et comporte à l'origine une moralité explicite, qui va disparaître au fur et à mesure, laissant place à une moralité implicite. Ainsi, son Adonis, poème héroïque dans le principe, fait une place au lyrisme et s’inscrit dans la lignée des « idylles héroïques », que Saint-Amant a inaugurées quelques années plus tôt. Il a surtout pratiqué la poésie, tant dans le registre héroïque (Adonis) qu’élégiaque ou galant, tant dans les petits poèmes mondains de circonstance que dans les Contes gais et licencieux, ou encore dans le discours en vers (Discours à Mme de La Sablière). En 1674, les Nouveaux Contes sont interdits par la censure, mais le succès revient avec le deuxième recueil des Fables (1678-1679). Plus profondément, il laisse deviner le désir latent du « repos », d’une retraite en marge de ce monde violent, et parfois il l’avoue plus ouvertement (le Songe d’un habitant du Mogol, les Deux Amis). Mais le sens des Fables, loin de se réduire à une leçon, est inépuisable. La fable « Les animaux malades de la Peste » de Jean de La Fontaine, publiée en 1678, tirée de la deuxième série des livres est la toute première fable du livre. Ce dernier organise la défense du surintendant par toute une campagne de publications. Poète français (Château-Thierry 1621-Paris 1695). Les Fables de La Fontaine furent écrites entre 1668 et 1694. Il a pratiqué tous les genres. La Fontaine est aujourd’hui le plus connu des poètes français du xvii e siècle, et il fut en son temps, sinon le plus admiré, du moins le plus lu, notamment grâce à ses Contes et à ses Fables. Commentaire sur la fable La Chauve Souris Et Les Deux Belettes de Jean de La Fontaine. Alors que son époque insiste sur la distinction des genres littéraires, La Fontaine pratique le croisement des styles, des registres et des formes, recherchant des structures neuves, rénovées ou hybrides. Parfois, le « je » omniprésent se laisse aller à la mélancolie (« Ai-je passé le temps d’aimer ? Dès le premier vers, la situation initiale est présentée : "La femme du Lion mourut".
Le vocabulaire lui-même est étendu, volontiers technique, parfois délibérément archaïsant, toujours très précisément étudié pour offrir des jeux multiples de connotations, de nuances, d’insinuations et d’audaces voilées. La fable « Les animaux malades de la Peste » de Jean de La Fontaine, publiée en 1678, tirée de la deuxième série des livres est la toute première fable du livre. Jean de La Fontaine en fait partie mais garde une indépendance face au pouvoir royal et porte un regard assez critique sur la cour .
Les Fables choisies, mises en vers par M. de La Fontaine, appelées simplement Fables de La Fontaine, sont trois recueils regroupant deux cent quarante trois fables allégoriques publiés par Jean de La Fontaine entre 1668 et 1694.La plupart, inspirées des fables d'Ésope, Babrius et Phèdre, mettent en scène des animaux anthropomorphes et contiennent une morale explicite … En 1654, une première publication, une adaptation de l’Eunuque de Térence, qui n’est pas sans mérite, tombe à plat. La Fontaine construit des narrations souples, animées par des dialogues au style direct, des notations précises de mouvements ou de détails du décor, si bien qu’ils offrent les éléments d’une mise en scène. Il devra vivre de sa plume ; revenus bien irréguliers qui l’obligent, comme tout homme de lettres sans fortune personnelle, à entrer dans l’entourage d’un grand : ce sera d'abord le surintendant général des Finances Nicolas Fouquet ; puis la vieille duchesse d’Orléans, dont La Fontaine est « gentilhomme » (la position rapporte peu, ne confère pas la noblesse, mais permet des séjours à Paris) ; puis Mme de La Sablière ; la jeune et turbulente duchesse de Bouillon ; les Vendôme et les Conti ; le financier d’Hervart enfin, chez qui il mourra. La fable, genre littéraire qui remonte à l’Antiquité gréco-latine, a été reprise tout au long de l’histoire jusqu’à ce que Jean de la Fontaine en fasse sa spécialité : il mêle son inspiration à celle de ses prédécesseurs. Elle est relativement longue, comme le sont souvent les fables du deuxième recueil. 1) La fable, un moyen détourné d’exposer ses idées
I. Jean de la Fontaine: Le fabuliste de la cours du Roi Soleil
Heinrich publia en 1898 un livre sur l’art italien du XVI e et du XVII e siècle, l’Art classique, dans lequel il opposait Classicisme et Baroque : d’un côté la ligne droite, la noblesse et l’équilibre, de l’autre la courbe, le mouvement et le foisonnement.D’un côté Raphaël et Poussin (les classiques), de l’autre Michel-Ange et Bernin (les baroques). Moraliste, et non pas moralisateur, il pose un regard lucide sur les rapports de pouvoir et la nature humaine, sans oublier de plaire pour instruire.
Qui est Jean de La Fontaine ? - Cette fable est elle aussi une critique de la cour et de ses courtisans.
Les Fables de La Fontaine sont l'un des sommets du classicisme et un chef-d'oeuvre de la littérature française de tous les temps. De la jeunesse du futur poète, on sait peu de chose : des études secondaires certainement, et déjà un appétit de lectures qui durera toute sa vie. Aussi voit-on parfois La Fontaine soutenir la politique royale au moment d’une guerre (la Ligue des rats), et d’autres fois, en des temps où la politique de puissance risque de ruiner l’économie, et singulièrement l’agriculture, rappeler les mérites du travail, contre les spéculations et les visées de prestige (le Marchand, le Gentilhomme, le Pâtre et le Fils de roi). Il fréquente les milieux lettrés. Il écrit deux longs poèmes, Adonis (1658) et le Songe de Vaux (1659), pour son protecteur le surintendant Fouquet, puis un recueil de Contes et Nouvelles (1665).
SOMMAIRE
Le jeune Jean suit des études de rhétorique latine, puis tente une formation ecclésiastique pendant un peu plus d’un an avant de revenir au droit. Il publie le Livre XII des Fables en 1693, terminé par cet admirable testament spirituel qu’est « le Juge-arbitre, l’hospitalier et le solitaire ».
La Fontaine est un poète moraliste, et non pas moralisateur. On les a diversement jugés, le plus souvent de façon sévère. D’abord, La Fontaine fait figure d’opposant, modestement, au roi et à son principal ministre Colbert, qui, des années durant, lui garderont rigueur de ce courage, le tenant à l’écart des honneurs et des récompenses. Enfin, l’originalité du ton, de la « manière » fait l’unité profonde de son œuvre. Les Nouveaux Contes (1674) seront interdits par le lieutenant de police. D’autres paraîtront en 1678 (les livres VII et VIII) et 1679 (les livres IX, X, XI). Enfin, en entremêlant plusieurs genres, il produit des ouvrages qui peuvent faire figure d’étranges « monstres ». La Fontaine semble ensuite renoncer aux grands ouvrages et égrène les pièces de circonstances, certaines fugitives, célébrant les grands événements politiques ou adressées à ses protecteurs, non sans intentions intéressées ; d’autres, plus mûries.
Introduction
À son service, La Fontaine lui dédie un roman mythologique, Adonis (1658), écrit pour lui des vers de circonstance, entreprend une description du château de Vaux-le-Vicomte alors en construction, le Songe de Vaux. Peu d’entre elles pourtant ont été connues avant 1668. Ésope, dont La Fontaine place une biographie en tête du recueil de 1668, était alors connu de tous. Auteur
Il obtient un emploi de gentilhomme au palais du Luxembourg, au service de la vieille duchesse d’Orléans. Pouvoir
Une description de Versailles alors naissant fait penser au Songe de Vaux. les fables de
Débat d'idées de la fin du XVIIe s. sur les mérites... Ludovico Ariosto, dit l'Arioste. Cette dimension nouvelle tient à plusieurs aspects.
Mais, en 1661, c’est la disgrâce du tout-puissant ministre, arrêté pour malversations sur ordre de Louis XIV. Louis XIV; absolutisme; classicisme Il rédige un livret d'opéra pour Lully (Daphné), fait paraître de nouveaux Contes puis, en 1678, une nouvelle édition des Fables largement augmentée. Pourtant, on n’entend ni cri de révolte, ni plaintes de ressentiment. Avec l’affaire Fouquet, La Fontaine avait connu une grande expérience humaine ; la fréquentation du salon de Mme de La Sablière, jusqu’à la mort de celle-ci en 1693, lui apporte un grand enrichissement intellectuel. Comment Jean de La Fontaine dénonce-t-il…. classicisme Palladio, la Rotonda, Vicence Consulter aussi dans le dictionnaire : classicisme Cet article fait partie du dossier consacré à Louis XIV et du dossier consacré au style.. Pour avoir une vue d'ensemble sur Louis XIV, consultez en priorité les articles suivants du dossier en cliquant sur celui de votre choix : . Cependant, ne s'intéressant pas aux études religieuses, il préfère aller étudier le droit à Paris et obtient son … Né à Château-Thierry en Champagne en 1621, Jean de La Fontaine s’installe à Paris en 1658, et fait partie des artistes qui entourent le ministre Fouquet au château de Vaux-Le-Vicomte. Il accepte de renier ses contes et décide de faire pénitence. Poète et conteur, Jean de la Fontaine a surtout marqué l’histoire par ses Fables. En 1817, son corps sera transporté au cimetière du Père-Lachaise. Les Fables de La Fontaine constituent la principale œuvre poétique du classicisme. En 1671, les Fables nouvelles et autres poésies, outre quelques fables, contiennent quatre Élégies, confidences amoureuses et surtout aveu d’inquiétude amoureuse. La Fontaine écrit alors, en hommage à Fouquet, une Élégie aux nymphes de Vaux (1661) et une Ode au roi pour M. Fouquet (1663). Leurs vies se résume à l'armée et la cour du roi où il y a beaucoup d'artistes qui sont leurs source distraction. -->Cette fable a été écrite en 1678. Le deuxième recueil – celui qui correspond aux actuels livres VII à XI, qui paraissent en 1678 et 1679 – marque le sommet des Fables. Introduction
Ils représentent au moins une étape dans l’histoire de la sensualité et de la sensibilité ; ils acheminent la gauloiserie, héritée du Moyen Âge et du xvie s., vers le libertinage élégant du xviiie s. Les Fables, sous les apparences d’un genre mineur, composent une véritable somme poétique. Il donne des gages de son orthodoxie en publiant des Poésies chrétiennes (1671) puis un Poème de la captivité de saint Malc (1673). Les tentatives de La Fontaine pour atteindre le roi, les dédicaces de fables aux enfants royaux, à la toute-puissante maîtresse Montespan n’y feront rien. Dans cette fable, Jean de la Fontaine destine le « vous » aux courtisans ainsi qu’aux lecteurs…. La fable…. Marguerite Hessein, Mme de La Sablière. Si ses Contes (1664-1665) l’ont rendu célèbre – il en publiera plusieurs suites (1666, 1671, 1674, 1685) –, la gloire vient véritablement avec le premier recueil de ses Fables (1668). II.…. En 1669 paraissent les Amours de Psyché et de Cupidon, œuvres mêlées de prose et de vers, qui rappellent l’inspiration d’Adonis. Jean de La Fontaine est né (baptême le 8 juillet 1621) dans une famille de cette bonne bourgeoisie provinciale d’« officiers » – c'est-à-dire, à l'époque, de fonctionnaires – qui a fourni au xviie s. nombre de ses écrivains. □ La cupidité
1/ a. Biographie de Jean de la Fontaine
Comment La Fontaine dénonce-t-il le pouvoir absolu dans le texte ? Cependant, ce premier vers paraît un peu redondant par rapport au titre qui précise déjà la situation : "Obsèques". de la société, une peinture de l’âme humaine et un message philosophique. Après avoir publié en 1664 ses Contes et nouvelles en vers, Jean de La Fontaine se fait remarquer en 1668 grâce à ses Fables choisies.Le succès de ce premier ensemble dédié au dauphin, le fils aîné de Louis XIV, est tel qu'il pousse La Fontaine à écrire de nouveaux poèmes. Il donne libre cours à sa verve libertine dans les Contes, où, de maris cocus en moines paillards et en nonnes dévergondées, il prolonge la lignée de l’Arioste, de Boccace et de Rabelais. Célèbres recueils publiés par Jean de La Fontaine en trois séries (1668, 1678-1679, 1693-1694)... Nicolas Fouquet, vicomte de Vaux et marquis de Belle-Isle. Il représente sa société de façon anthropomorphique car sous cette apparence, il ne craint pas la cour (lion=roi) C'est une sorte de "peinture de la société. Parmi les rares fidèles restent La Fontaine et Jannart. L’audace intellectuelle s’affirme ; la peinture de la société, et singulièrement de la vie de cour, devient plus mordante ; une opposition discrète mais ferme à la politique de conquêtes et de gloire militaire s’affirme. La Fontaine a construit sa fable de 55 vers comme une pièce de théâtre, ce qui lui donne un caractère dynamique. La question paraît insoluble, car dans cette fable les deux amis paraissent s'aimer autant l'un que l'autre, mais la question de La Fontaine incite le lecteur à réfléchir sur ce qu'est l'amitié. Femme de lettres française... famille de La Rochefoucauld. Il est possible qu’il ait déjà composé des contes dès cette époque. », les Deux Pigeons). La chronologie de la rédaction reste assez complexe. prolifique, il a vécu de sa plume grâce à la vente de ses recueils mais également en se plaçant toute sa vie sous la protection financière de plusieurs protecteurs. À l'Académie française où il est élu en 1684 malgré l'hostilité de Louis XIV, il lit son Discours à Mme de La Sablière, forme de confession personnelle. - Qu’est ce qu’une fable
de La Fontaine sont connus de tous, entre autre du Roi et de sa cour. L’arrestation de Fouquet disperse cette cour de « protégés » intéressée. Introduction La fable La Cigale et la Fourmi de Jean de la Fontaine occupe la première place dans le premier livre des Fables. Il donne la…. Un grand vide poétique commençait qui contribua à donner sa place à un écrivain dont ses admirateurs même avaient mal compris qu’il était peut-être le plus grand poète du xviie s. De l’œuvre de La Fontaine, on ne retient d’ordinaire que les Fables et, secondairement, les Contes, les deux chefs-d’œuvre de la maturité. Surintendant des Finances français... Jean Honoré Fragonard. Il a eu aussi la tentation du récit en prose : récit de voyage sous forme épistolaire (Voyage en Limousin), mais aussi narration romanesque (Psyché). En 1658, le surintendant des Finances Nicolas Fouquet, alors au faîte de sa puissance, se sent en passe d’atteindre à la succession de Mazarin et à la fonction de Premier ministre. Il publie, anonymement et sans grand succès, une pièce, l'Eunuque (1654), inspirée de Térence. Entre contes libertins et récits de la vie des saints, La Fontaine révèle dans cette alternance du très profane et du sacré la complexité des attirances entre lesquelles il était partagé. Les fables amples deviennent la norme dans le second recueil : l’idée que la brièveté est en soi une vertu ne retient plus le fabuliste. Dans ce récit, La Fontaine décrit la société de son époque sous forme de comédie. Celle-ci tient un salon que fréquentent des médecins, des hommes de science et aussi un philosophe voyageur, François Bernier, qui a été secrétaire de Gassendi, traducteur de son monumental Syntagma, et qui a fait un très long séjour en Inde comme médecin du Grand Moghol.
Jean de La Fontaine Jean de La Fontaine, le Corbeau et le Renard. Si l’on connaît assez peu de détails sur la biographie du personnage, on peut cependant discerner les principales étapes de son parcours et considérer La Fontaine comme un homme mal intégré aux milieux qui font les modes et tiennent les pouvoirs. La Fontaine réussit enfin – malgré l’hostilité du roi (qui suspend d'abord une première élection, en 1683) – à se faire élire définitivement à l’Académie française (1684), à la succession de son ennemi Colbert. La Fontaine confère à la fable, à l’origine humble auxiliaire de la pédagogie ou de l’éloquence, un véritable statut poétique et une dignité inexistante jusqu’alors : « L’apologue est un don qui vient des immortels/Ou si c’est un présent des hommes/Quiconque nous l’a fait mérite des autels » (Dédicace à Mme de Montespan du deuxième recueil). Ces tentatives sont autant d’échecs. Il…. Dénonciation de l'ignorance
La rédaction et la publication des Fables s’étendent sur trente années, et la situation du poète a changé, aussi bien que le contexte sociopolitique, au fil des décennies. Contre la « raison du plus fort » (le Loup et l’Agneau), les faibles ne peuvent rien, à moins d’être capables de contrebalancer la force par la ruse. Il publie un nouveau recueil de Contes, puis fait paraître, en 1668, les six premiers livres des Fables, ainsi qu'un roman en prose et en vers, les Amours de Psyché et de Cupidon. Mais, alors que celle-ci était essentiellement un moyen de divertissement mondain, il lui fait subir une métamorphose et en tire une langue en apparence naïve, familière et transparente, en fait très calculée et savante.